Symphonie N° 4

pour orchestre à cordes opus 82

Mouvements
  • Lento misterioso/Allegro
  • Lento
  • Moderato molto
  • Prestissimo
Compositeur: Julien-François Zbinden
Date de composition: 1992
Durée: 26'
Commande: Orchestre de Chambre de Lausanne pour son 50e anniversaire
Dédicace: A Jésus López Cobos et à l’Orchestre de Chambre de Lausanne

Création
Date: 28 janvier 1993
Lieu: Théâtre de Beaulieu à Lausanne
Evénement: 50e anniversaire du premier concert d’abonnement de l'O.C.L.
Interprète(s): Orchestre de Chambre de Lausanne, Jésus López Cobos (direction)


Note

La Symphonie No 4 a été commandée par l'Orchestre de Chambre de Lausanne à l'occasion du 50e anniversaire de sa fondation, qui coïncidait avec le 75e anniversaire du compositeur.

Le premier mouvement – Lento misterioso / Allegro – débute par un motif inquiétant de six notes qui, dans une atmosphère trouble, culmine dans un crescendo polytonal qui se résout dans un paroxysme d'accords à huit voix. Après un violent unisson du premier motif, le climat se détend jusqu'à un accord suspensif exprimé dans la douceur. L'allegro qui suit est un jeu de forces entre une thématique privilégiant l'intervalle de quarte et une ponctuation d'accords bitonals. Le mouvement se conclut par le motif de six notes à l'unisson sur deux accords fortissimo.

Le deuxième mouvement – Lento – commence par une phrase de caractère dramatique confiée aux altos et violoncelles, à laquelle répond un concertino de solistes par un court choral apaisant. L'atmosphère funèbre qui suit est interrompue par un court lied naïf et sentimental. Le mouvement s'achève en un puissant crescendo qui s'interrompt pour laisser la voix au choral de solistes.

Le troisième mouvement – Moderato molto – entièrement joué avec les sourdines, commence par une tendre berceuse qui s'enchaîne à une petite valse triste. Tout le mouvement balance entre les larmes et le sourire.

Le quatrième mouvement – Prestissimo – très virtuose et d'allure conquérante, après une courte introduction, développe un fugato conduisant à un récitatif. Le retour du Prestissimo, également en forme fuguée, ramène l'introduction qui sert de coda.

L'œuvre est dédiée à Jesús López Cobos qui en assura la création mondiale, avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne, le 28 janvier 1993 – exact anniversaire du premier concert de l'orchestre – au Théâtre de Beaulieu à Lausanne.




Discographie

Oeuvres orchestrales